Description

Les maladies cardiovasculaires sont parmi les problèmes de santé les plus coûteux et représentent une des principales raisons d’hospitalisation et de décès au Canada. Ces maladies affectent relativement plus de francophones vivant en situation de minorité linguistique que d’anglophones au Canada. L’origine de ces différences pourrait provenir de moins bonnes habitudes de vie dans les communautés francophones en situation minoritaire, où on a répertorié de plus hauts taux d’inactivité physique. Les programmes de réadaptation cardiaque représentent une intervention efficace pour réduire les taux de mortalité, d’améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. Cependant, le niveau d’activité physique des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires tend à diminuer une fois le programme de réadaptation cardiaque complété. En effet, il a été démontré que les personnes avaient tendance à arrêter la pratique d’activité physique une fois que la supervision de celle-ci était terminée. Afin d’assurer la préservation des acquis obtenus lors de la réadaptation cardiaque, il est essentiel de maintenir l’activité physique. Incorporer de l’enseignement et des suivis de la pratique d’activité physique à la maison lors du processus de réadaptation cardiaque pourrait aider à soutenir les changements de comportements résultant de la réadaptation cardiaque

Objectifs

Par conséquent, ce projet va évaluer l’efficacité d’un nouveau modèle de réadaptation cardiaque « hybride » dans des communautés francophones en situation minoritaire. Tout particulièrement, nous évaluerons si un nouveau mode de réadaptation cardiaque hybride comportant des séances en centre de réadaptation cardiaque ainsi qu’à la maison permet un meilleur maintien du niveau d’activité physique six mois après l’intervention. Nous évaluerons aussi si ce modèle est lié à une meilleure qualité de vie, capacité fonctionnelle et de moins hauts niveaux d’anxiété et de dépression.

Devis de recherche pour la présente étude : Neuf centres de réadaptation cardiaque sont répartis aléatoirement dans 1) un groupe qui débute par l’offre d’un programme hybride ou 2) un groupe qui débute par l’offre d’un programme traditionnel. Après avoir recruté 50% de leurs cibles de participants, les centres changent le type de programme offert.

Chaque participant à l’étude sera évalué à trois reprises, soit à l’admission au programme de réadaptation cardiaque, après le programme de réadaptation cardiaque de 12 semaines et six mois plus tard.

Organisme subventionnaire

Chercheurs principaux : Mathieu Bélanger

Co-chercheurs : Saïd Mekari, Nicole Marquis, Monique Dufour Doiron, Pamela Tanguay

Organisme subventionnaire

Ce projet est soutenu par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).